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Régime complémentaire, décote, plan d’épargne retraite... termes souvent entendus mais pas toujours très clairs. Ils n’en restent pas moins importants. Pour de nombreux Français, la retraite paraît lointaine et n’occupe pas beaucoup les esprits. Pourtant, il est important de la préparer en amont en s’informant au plus tôt sur les dispositifs existants.
Dès lors que vous débutez dans la vie active, vous commencez à cotiser pour votre retraite. Le système de retraite français s’organise en 2 régimes obligatoires : le régime de base et le régime complémentaire. Ces 2 régimes reposent sur un système de répartition, c’est-à-dire que tous les ans, vous versez des cotisations qui servent à financer les pensions de retraite de vos aînés.
Le régime de base constitue le premier niveau de la retraite. Il concerne toutes les personnes en activité que vous soyez fonctionnaire, artisan, profession libérale ou salarié dans le secteur privé. Chaque personne cotise à différentes caisses selon sa situation professionnelle.
L’une des plus importantes est la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV). Elle relève du régime de la Sécurité sociale et c’est le 1er régime en nombre de cotisants privés (salariés) et travailleurs indépendants (artisans et commerçants).
Bon à savoir : Si vous avez passé votre carrière professionnelle dans le même secteur alors vous recevrez votre pension de retraite de la part de la caisse où vous avez cotisé. Dans le cas contraire, si votre parcours professionnel a été dynamisé par plusieurs statuts, alors vous êtes un polypensionné, c’est-à-dire que vous percevrez plusieurs pensions gérées par différentes caisses de retraite de différents régimes.
Le régime de base constitue le premier niveau de la retraite. Il concerne toutes les personnes en activité que vous soyez fonctionnaire, artisan, profession libérale ou salarié dans le privé. Chaque personne cotise à différentes caisses selon sa situation professionnelle. Ce régime est lui aussi obligatoire et suit le même système de répartition. Il fonctionne cependant par acquisition de points en fonction du niveau des cotisations.
Pour les salariés du secteur privé, il s'agit de l'AGIRC (Association Générale des Institutions de Retraite des Cadres) pour les cadres et de l'ARRCO (Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des salariés) pour les non-cadres. Ces 2 régimes ont fusionnées en 2019.
Le secret d’une retraite réussie est de la préparer le plus tôt possible. Afin de profiter pleinement de votre retraite, surveillez ces différents points.
Le montant de votre pension retraite ne se calcule pas de la même manière s’il provient du régime de base ou du régime complémentaire. En effet, vos cotisations du régime de base reposent notamment sur un système de trimestres. Tandis que vos cotisations du régime complémentaire adoptent un système par points de retraite.
Pour connaître le montant de votre pension du régime de base, il vous faut :
Sachez que taux plein correspond à 50% du salaire annuel moyen brut (SAM), pour les salariés du secteur privé, travailleurs indépendants et salariés agricoles et 75% du dernier traitement indiciaire brut, détenu pendant au moins 6 mois à la date de cessation de ses fonctions, pour les agents de la fonction publique.
Votre caisse de retraite totalisera les points générés au cours de votre carrière et multipliera ce nombre par la valeur du point en euro.
Vous pouvez partir à la retraite dès lors que vous avez atteint l’âge légal. Toutefois, il n’est pas dit que vous profiterez d’une pension de retraite entière. Vous devez avoir comptabilisé un certain nombre de trimestres pour bénéficier du taux plein. Si vous n’avez pas atteint le nombre de trimestres suffisant, vous subirez une décote, c’est-à-dire qu’une réduction est appliquée au montant de votre pension. Dans le cas inverse, vous pouvez continuer à travailler même en ayant atteint le taux maximum, vous bénéficierez alors d’une surcote.
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En passant à la retraite vous allez connaitre une baisse de revenus même avec un départ à taux plein. Que vous subissiez une décote ou que vous fassiez face à des dépenses imprévues importantes, il existe de nombreuses solutions pour anticiper au mieux ces situations. Vous pouvez opter pour des solutions d’épargne avec un contrat d’assurance-vie ou un plan d’épargne retraite, ou en devenant propriétaire.
L’assurance-vie est une solution d’épargne souple qui vous permet de constituer un capital destiné à plusieurs objectifs : financer un projet, vous préparer un complément de revenus pour votre retraite, faciliter la transmission de votre patrimoine, etc. À tout moment, vous pouvez demander le rachat d'une partie de votre capital (rachat partiel) ou mettre en place des rachats partiels programmés. Aussi, notez que la fiscalité de l’assurance-vie est avantageuse en cas de rachat après 8 ans de détention du contrat.
Ce dispositif présente un risque de perte en capital. L'assureur ne s'engage pas sur la valeur des parts, mais uniquement sur le nombre de parts nets de frais du contrat.
Le PER est une solution d'épargne retraite qui vous permet de vous constituer un complément de revenus en vue de votre retraite. Elle vous aide à maintenir votre niveau de vie même lorsque vous êtes en fin de carrière. En choisissant d’ouvrir un PER, vous aurez la possibilité de percevoir vos fonds en capital à partir de la retraite, en rente viagère ou les deux et de déduire de vos revenus les versements effectués dans l'année, et cela pour les versements de chaque année1.
Ce dispositif présente un risque de perte en capital.
En investissant dans la pierre, vous vous constituez sur le long terme un capital qui pourra vous permettre de compléter vos pensions de retraite. Vous pouvez vous tourner vers 2 placements immobiliers :
Des questions ?
L’âge légal de départ à la retraite vous autorise à prendre votre retraite mais ne vous interdit pas de continuer de travailler. Si vous le souhaitez, vous pouvez reprendre une activité professionnelle, on appelle cela, le cumul emploi-retraite. Cette reprise d’activité est toutefois possible sous certaines conditions. Selon votre situation, le cumul entre votre revenu et le montant de votre retraite peut être soit intégral, soit plafonné.
On dit du cumul qu’il est intégral lorsque vous complétez votre pension retraite avec un revenu d’une nouvelle activité salariée, sans limite de montant et de durée. Pour pouvoir y avoir droit, vous devez réunir ces 3 conditions : avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite, bénéficier d’un taux plein et avoir liquidé tous vos droits à la retraite de tous les régimes. Notez que les cotisations versées permettent de créer de nouveaux droits à retraite.
Exemple : Imaginons que vous ayez validé le nombre de trimestres requis, vous pouvez alors bénéficier d’un taux plein. Vous demandez à liquider votre pension de retraite pour un montant de 1 750 € par mois. Malgré votre droit de départ à la retraite, vous souhaitez continuer votre activité professionnelle et recevez un salaire de 1 100 €. Vous pouvez dans ce cas, cumuler votre pension de 1 750 € et votre revenu à 1 110 € et vous recevrez par mois un total de 2 660 €.
Vous bénéficiez d’un cumul emploi-retraite plafonné lorsque vous ne respectez pas les 3 conditions citées précédemment. C’est-à-dire que vous n’avez pas atteint l’âge légal de départ ou que vous n’avez pas validé le nombre de trimestres nécessaire. Comme pour le cumul emploi-retraite intégral, les cotisations versées permettent également de créer de nouveaux droits à retraite.
Dans ce cas, si vous reprenez une activité après être parti à la retraite, le montant de votre revenu sera plafonné. Le cumul de votre pension et de votre revenu ne doit pas excéder 160% du SMIC (soit 2 827,07 € brut2) ou la moyenne des salaires de vos 3 derniers mois d’activité avant la retraite. L’option la plus avantageuse des 2 sera choisie.
Notez également que vous devez attendre 6 mois avant de reprendre une activité chez votre dernier employeur.
Exemple : Disons que vous ne comptabilisez pas le nombre de trimestres suffisant, mais que vous demandez tout de même à percevoir votre pension et vous souhaitez continuer à travailler. Votre pension de base s’élève à 1 300 €, votre pension complémentaire à 800 € et votre revenu est de 950 €. La moyenne de vos 3 derniers salaires étant inférieur à 160% du SMIC, cette dernière réduction étant plus avantageuse sera garder.
Ainsi, votre réduction sera la suivante : 1 300 (pension de base) + 800 (pension complémentaire) + 950 (salaire) - 2 827,07 (160% du SMIC) = 222,93 €.
Votre pension de base sera réduite de 222,93 €.
Votre demande doit se faire dans les 6 mois précédant votre départ à la retraite. Une démarche simplifiée qui s'effectue en 5 étapes :
À noter que selon votre caisse, des justificatifs supplémentaires peuvent vous être demandés.
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