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Création d’entreprise, votre guide complet
Pourquoi créer une entreprise ?
Chacun a ses raisons de vouloir créer une entreprise. Le marché de l’emploi est en constante évolution et les aspirations professionnelles évoluent. Si les Français sont de plus en plus nombreux à sauter le pas, c’est que beaucoup de travailleurs aspirent à une meilleure qualité de vie en harmonie avec leur vie personnelle et leur besoin de reconnaissance.
Par ailleurs, l’État insuffle cette dynamique. Depuis plusieurs années, les démarches de création et de reprise d’entreprise ainsi que l’octroi d’aides financières se sont simplifiées. Les opportunités sont alors nombreuses pour passer à l’action.
Alors, pourquoi créer une entreprise ?
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1. Autonomie et dépendance
L’un des principaux avantages de la création d’entreprise est la liberté de prendre vos propres décisions. Vous devenez votre propre patron. Cela signifie que vous avez la liberté de fixer vos horaires, de choisir vos projets et de définir une ligne directrice pour votre entreprise.
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2. Augmentation des revenus
Lorsque vous êtes entrepreneur, il n’y a théoriquement pas de plafond à vos revenus. La réussite de votre entreprise peut vous permettre de générer des revenus supérieurs à ceux d’un emploi salarié, surtout si vous développez une activité prospère.
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3. Mise en valeur des compétences
Créer votre entreprise, c’est mettre à profit ses talents et ses compétences dans un projet qui vous tient à cœur. Quel moyen gratifiant de travailler ! Vous pouvez aligner votre activité professionnelle avec vos valeurs et vos intérêts personnels.
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4. Flexibilité
En tant qu’entrepreneur, vous organisez votre emploi du temps comme bon vous semble. Véritable opportunité pour équilibrer au mieux votre vie personnelle et votre vie professionnelle. Vous pouvez choisir où et quand travailler.
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5. Développement de nouvelles compétences
La gestion d’une entreprise implique d’acquérir des compétences dans divers domaines, autres que votre cœur de métier : le marketing, la comptabilité, la gestion des ressources humaines... Ces compétences diverses et variées sont un moyen d’enrichir votre expertise professionnelle.
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6. Potentiel d’impact
En tant que créateur d’entreprise, vous avez la possibilité de répondre à des besoins non satisfaits ou d’apporter des solutions innovantes sur le marché. Cela peut vous procurer un sentiment d’accomplissement en constatant l’impact de vos actions.
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7. Création d’emplois
Si votre entreprise grandit, vous pouvez être amené à embaucher des collaborateurs et à participer activement à la création d’emplois. C’est un moyen gratifiant de contribuer à l’économie locale.
À quoi penser avant de créer votre entreprise ?
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Micro-entreprise, SAS (Société par Actions Simplifiée), EI (Entreprise Individuelle), SARL (Société À Responsabilité Limitée) ? Serez-vous seul aux commandes ou à plusieurs ? Beaucoup d’appellations, mais vous ne savez pas forcément ce qui se cache derrière ? Pour commencer, sachez que plusieurs formes juridiques existent et qu’il est nécessaire de les différencier afin de choisir le statut le plus adapté à votre projet de création d’entreprise. Distinguons l’entreprise individuelle de la société.
Quel statut juridique choisir ?
Plutôt entreprise individuelle ?
L’Entreprise Individuelle (EI) est une forme juridique qui s’adresse à vous si vous souhaitez entreprendre seul. Ce statut est par ailleurs idéal si vous préférez d’abord tester le marché sur lequel vous vous lancez.
Au sein de l’entreprise individuelle, vous pouvez choisir, dès la création, le régime de la micro-entreprise. Très attractif auprès des entrepreneurs français, ce régime permet de bénéficier de formalités de création et de gestion très simples et d’avoir des obligations fiscales, sociales et comptables simplifiées.
Ou plutôt créer une société ?
Si l’entreprise individuelle ne vous convient pas, vous avez la possibilité de créer une société. Cette fois-ci, la société est une entité autonome. Contrairement à l’entreprise individuelle où on parle de personne physique pour le professionnel, on parle ici de personne morale.
1. Les sociétés unipersonnelles
À l’instar de l’entreprise individuelle, les sociétés unipersonnelles sont des formes juridiques uniquement destinées aux personnes qui souhaitent entreprendre seules (ce qui ne les empêche pas d’embaucher des salariés, au même titre que l’EI). Si vous souhaitez être associé, votre choix se portera vers une société pluripersonnelle. Nous y reviendrons.
Il existe deux formes de sociétés unipersonnelles :
- l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ;
- la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU).
Par définition, une société est une personne morale avec un patrimoine qui lui est propre. Autrement dit, votre patrimoine personnel est séparé du patrimoine de la société. Cela signifie qu’en cas de défaillance, vous n’êtes responsable qu’à hauteur de votre apport dans le capital. Par exemple, si vous avez apporté 2 000 € dans le capital, votre responsabilité ne pourra pas aller au-delà de 2 000 €, même si les dettes sont beaucoup plus importantes.
Bien que très proches l’une de l’autre, ces deux formes sociétaires ont tout de même quelques différences :
- La SASU permet d’être assimilé salarié et de bénéficier du régime général, avec des cotisations sociales forcément plus importantes.
- L’EURL permet d’être gérant, soumis au régime social des indépendants, et donc, dispose de cotisations sociales plus faibles que dans la SASU.
2. Les sociétés pluripersonnelles
Si vous êtes associé à une ou plusieurs personnes, vous opterez alors pour une société pluripersonnelle.
Il existe plusieurs sociétés pluripersonnelles, comme la Société Anonyme (SA), la Société en Nom Collectif (SNC), les Sociétés en Commandite par Actions (SCA)... Et chacune a ses propres spécificités.
Deux structures sortent du lot auprès des entrepreneurs. Il s’agit de la Société par Actions Simplifiée (SAS) et la Société À Responsabilité Limité (SARL).
La responsabilité est ici aussi limitée, à hauteur des apports fournis par chacun dans le capital social.
Il n’existe pas de bon ou de mauvais statut juridique. Tout dépend de votre business plan et de votre projet. Faites-vous accompagner par un expert-comptable qui saura vous orienter en fonction de l’étude de votre projet de création d’entreprise. Nos conseillers professionnels sont également à votre disposition pour vous aider dans votre choix.
On récapitule ?
EI (auto-entrepreneur) | SARL/EURL | SAS/SASU | |
---|---|---|---|
Nombre d’associés | 1 | 1 à 100 | Sans limite |
Personnalité | Entrepreneur Individuel (personne physique) | Gérant (personne morale) | Président (personne morale) |
Régime social | TNS (Travailleur non salarié) | TNS (Travailleur non salarié) ou assimilé salarié pour le dirigeant minoritaire | Assimilé salarié |
Régime d’imposition | IR (Impôt sur le Revenu) | IS (Impôt sur les Sociétés) | IS (Impôt sur les Sociétés) |
Statuts à rédiger | Non | Oui | Oui |
Formalités de création d’entreprise |
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Les aides financières
Vous avez besoin d’un financement pour votre projet de création d’entreprise ? Plusieurs possibilités s’offrent à vous.
- Les aides publiques représentent la majeure partie des aides à la création d’entreprise. L’acteur principal étant l’État par le biais de ses collectivités et autres institutions, comme France Travail ou Bpifrance.
Par ailleurs, certains acteurs privés œuvrent pour aider la création d’entreprise à l’instar des organismes de formation, des incubateurs pour startups, des fondations ou encore des Business Angels1 qui acceptent d’investir dans votre projet.
- Le financement participatif est une autre solution. Plusieurs plateformes en ligne permettent de faire appel à plusieurs investisseurs à hauteur de leurs capacités et de leur bon vouloir.
Enfin, vous pouvez faire appel au prêt bancaire. Il existe plusieurs typologies de financement pour vous accompagner : le prêt professionnel amortissable, le crédit-bail, l’escompte, etc.
Chaque acteur propose différents dispositifs complémentaires les uns des autres, dont les conditions d’obtention varient.
Que faire avant la création de votre entreprise ?
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Définir et évaluer votre idée de projet : en route vers la conception
La création d’une entreprise commence toujours par une idée : qu'il s'agisse de devenir franchisé, de s'installer en libéral, de reprendre une entreprise ou de développer un nouveau concept. Cependant, toutes les idées ne sont pas bonnes à exploiter. C’est pourquoi il est essentiel de la définir, de l’évaluer, de l'étudier sous toutes ses formes pour donner un cadre à votre projet. Pour cela, posez sur un papier l’activité choisie, le marché visé, vos atouts personnels, vos compétences et listez toutes vos idées. Cet exercice permet de mettre en avant vos talents, la manière dont vous pouvez les appliquer et les aspects où vous avez besoin d’aide.
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Faire une étude de marché pour valider votre projet
Souvent négligée par les porteurs de projet, l’étude de marché est pourtant une étape essentielle puisqu’elle permet de déterminer la viabilité de votre projet et de l’ajuster en conséquence. Pour cela, identifiez la concurrence, les pratiques de votre secteur et votre territoire. Mettez en lumière les forces et les faiblesses de votre marché pour travailler votre positionnement.
Les résultats obtenus offrent aussi un excellent support pour fixer vos tarifs, dessiner votre stratégie de communication et cibler votre clientèle potentielle.
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Créer votre business plan : la feuille de route du succès
Bien que la dénomination puisse sembler complexe, il s’agit simplement d’un document expliquant l’ensemble de votre projet : votre démarche de création d’entreprise soit pourquoi choisir cette activité, votre parcours professionnel, vos aptitudes personnelles en lien avec l’activité souhaitée, les conclusions de l’étude de marché, la stratégie et le positionnement envisagés, la structure juridique souhaitée, les prévisions financières sur 1 à 3 ans, les financements possibles et les demandes en cours.
Par ici pour savoir comment réaliser un business plan
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Choisir votre statut juridique : un cadre adapté pour votre activité
La forme juridique de votre entreprise détermine plusieurs facteurs :
- le mode de fonctionnement ;
- le type de comptabilité et de fiscalité ;
- les modalités de rémunération.
Il est donc essentiel de bien choisir son statut juridique avant de créer son entreprise. Mais de panique, vous pourrez toujours changer de statut juridique en cours de route.
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Choisir votre siège social
Le siège social correspond à l’adresse administrative de l’entreprise.
L’adresse de ce siège social devra figurer sur tous les documents officiels de votre société (tels que les documents commerciaux, les devis, les factures, l’extrait Kbis).
Bien qu’ils puissent être identiques, il ne faut pas confondre la domiciliation de l’entreprise, qui correspond à son adresse administrative, avec le lieu d’exercice professionnel qui correspond concrètement à son lieu d’activité.
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Chercher des financements
Des organismes d’État, associatifs, régionaux ou privés, en passant par le prêt à la création d’entreprise, il existe une multitude de dispositifs d’aide à la création d’entreprise. De l’aide financière à un accompagnement complet personnalisé, vous trouverez l’aide nécessaire à chacune des étapes de votre création.
L’objectif de ces dispositifs est de vous donner les clés pour bien préparer votre projet et réussir à développer une entreprise rentable.
Par ici pour connaître les aides à la création d’entreprise.
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Réaliser les déclarations et immatriculations
L’immatriculation de votre société est la dernière étape dans votre création d’entreprise. L’immatriculation vous permet d'obtenir votre code APE (Activité Principale Exercée), votre numéro SIRET et votre numéro de TVA. Il s’agit des documents permettant l’identification de votre entreprise.
Créer une entreprise en 5 étapes
Votre projet est cadré, il ne reste plus qu’à vous lancer dans la création de votre entreprise. En fonction du statut envisagé, les étapes diffèrent. Dans tous les cas, vous devez : choisir votre domaine d’activité, trouver le nom de votre entreprise, définir l’adresse du siège social, accomplir les formalités spécifiques à votre statut.
Ensuite, vous pouvez concrètement créer votre entreprise en suivant les étapes suivantes.
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1. Rédaction des statuts
L’étape de la rédaction des statuts est délicate et demande une grande attention. Ce sont eux qui désignent le dirigeant, le mode de convocation des assemblées générales, le nombre de parts sociales, les règles de la majorité, etc.
Par ailleurs, les règles en matière de statut juridique sont précises. N’hésitez pas à demander une aide professionnelle auprès d’un notaire ou d’un avocat.
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2. Signature des statuts
Les statuts régissent les règles sociales, fiscales et juridiques de votre entreprise.
Leur signature intervient avant la fixation du montant du capital social et après dépôt de ce capital. Une fois rédigés, tous les partis de la société (dirigeants, actionnaires, associés) doivent signer les statuts.
Dans certains cas, les statuts sont complétés par un acte notarié (apport de biens immobiliers dans le capital social). N’hésitez pas à vous rapprocher d’un notaire dès la rédaction des statuts afin de ne rien oublier.
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3. Publication de l’annonce légale
La création de votre société doit obligatoirement paraître dans un Journal d’Annonces Légales officiel. La publication de l’annonce indique plusieurs éléments : date et signature des statuts, dénomination de l’entreprise, forme juridique, montant du capital social, objet social de l’entreprise, identité du gérant, adresse du siège social.
Comment publier votre annonce légale ? Il existe de nombreux modèles d’annonces en ligne, notamment sur les sites des Journaux d’Annonces Légales.
Une fois remplie, c'est à vous de l'envoyer directement au JAL (Journal d'Annonces Légal) ou à un service de presse en ligne habilité (SPEL).
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4. Dépôt du capital social
Vous devez obligatoirement (à part pour les entrepreneurs individuels dès lors que leur chiffre d'affaires annuel est inférieur à 10 000 €) ouvrir un compte bancaire professionnel. Ce dernier est au nom de votre société et reçoit les fonds constituant votre capital social.
Une fois votre compte professionnel ouvert, la banque vous délivre une attestation de dépôt des fonds, indispensable pour votre demande d’immatriculation !
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5. Immatriculation de l’entreprise
L’immatriculation de votre société est la dernière étape dans votre création d’entreprise. Elle s’effectue par le biais d’un formulaire disponible en ligne. Ce document relate toutes les informations et s’accompagne de plusieurs pièces justificatives selon la forme juridique choisie.
Cette démarche permet d’obtenir votre code APE (Activité Principale Exercée), votre numéro SIRET et votre numéro de TVA.
Des questions ?
Comment trouver une idée pour créer son entreprise ?
Il est souvent plus simple de créer une entreprise dans le domaine que l’on connaît. Si vous hésitez, un bilan de compétences peut être utile pour vous orienter et faire mûrir votre projet. Vous pourrez ainsi choisir une idée qui vous corresponde. Autres pistes à suivre :
- capitalisez sur vos proches : écoutez ce que les autres disent de vous, interrogez vos proches concernant les biens et services qui leur seraient utiles, mais qui n’existent pas ;
- observez les concepts qui marchent ;
- réinventez un métier traditionnel.
Quelle aide à la création pour les moins de 25 ans ?
Le NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création ou la Reprise d’Entreprise) est l’aide à la création destinée aux personnes entre 18 et 25 ans. L’âge est porté à 29 ans pour les personnes handicapées. Ce dispositif offre un accompagnement durant 3 ans.
Existe-t-il une aide pour les femmes entrepreneurs ?
Oui, il existe des aides pour les femmes entrepreneurs dont la GEF (Garantie Égalité Femmes) proposée par France Active. Des réseaux d’accompagnement sont aussi dédiés aux femmes qui souhaitent créer leur entreprise dans chaque région.
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