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Assurance-vie ou assurance décès, les différences

L’assurance-vie et l’assurance décès sont deux types d’assurance souvent confondues. Bien qu’elles permettent toutes les deux d’anticiper les aléas de la vie, leurs objectifs et fonctionnements sont très différents. Explications.
  • Assurances

Septembre 2024

Temps de lecture : 2min

Deux contrats pour des objectifs différents

Démarrons par une rapide explication pour mieux s’y retrouver. L’assurance-vie relève de la constitution de capital, là où l’assurance décès est une solution de prévoyance.

L’assurance-vie

L’assurance-vie permet de vous constituer un capital que vous pouvez utiliser de votre vivant pour vos projets (financer les études de vos enfants, préparer votre retraite,...) dont vous pouvez faire bénéficier vos proches à votre décès.

L’assurance décès

L’assurance décès, quant à elle, est destinée à prémunir votre famille des conséquences financières liées à votre disparition.

L’assurance-vie : se constituer un capital pour l’avenir

Une assurance-vie peut vous permettre de faire fructifier vos économies grâce à des versements libres et/ou périodiques investis sur des supports financiers.

Les supports en unités de compte sur lesquels le client investit dans le cadre de son contrat d’assurance-vie ne comportent aucune garantie de capital, leur valeur évolue à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des marchés financiers. L’assureur ne s’engage pas sur la valeur des parts, mais uniquement sur le nombre de parts net de frais du contrat.

Vous constituez ainsi, à votre rythme, année après année, un capital dont vous pourrez profiter de votre vivant ou que vous pourrez transmettre à vos proches.

Concrètement, au moment de conclure votre contrat d’assurance-vie, la répartition des primes versées / des versements effectués est déterminée selon votre profil investisseur financier, soit sur un fonds en euros, soit sur des supports en unités de compte (UC), soit les deux au travers d'une répartition multisupport (fonds en euros et en UC).

Sachez toutefois que si le fonds en euros offre une garantie en capital, vos versements sur des supports en unités de compte ne sont pas garantis. Vous pouvez constater des pertes en capital selon l’évolution des marchés financiers. Pour cette raison, il est conseillé d’investir sur le long terme pour lisser les effets de marché et optimiser ainsi votre potentiel de gain.

À tout moment, vous avez la possibilité de demander un rachat partiel ou total1 de votre contrat, avec une fiscalité plus avantageuse à partir de la 8ème année, pour récupérer tout ou partie de vos fonds.

L’assurance décès pour apporter tranquillité matérielle et psychologique à vos proches

À la souscription de l’assurance décès, vous déterminez le montant du capital qui sera versé au(x) bénéficiaire(s) de votre choix. En fonction du montant choisi et de votre âge, vous versez une cotisation. Au moment de votre décès, ce capital est versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) : conjoint, enfants, ascendants...

Dans les deux cas, une transmission fiscalement avantageuse

L’assurance-vie

L’assurance-vie est également un contrat intéressant dans le cadre de la préparation de votre succession. Il vous permet de désigner un ou des bénéficiaires grâce à la clause bénéficiaire.

L'adhérent peut désigner librement les bénéficiaires du contrat, voire même avantager un héritier par rapport aux autres. Toutefois, s'il porte atteinte à la réserve de ses héritiers, ceux-ci peuvent demander le rapport à la succession de tout ou partie des primes versées. Il est donc important que le titulaire du contrat prenne conseil avant de rédiger la clause bénéficiaire.

Les contrats souscrits au bénéfice du conjoint ou du partenaire de Pacte civil de solidarité (PACS), de certains organismes à but non lucratif et au profit des frères et sœurs sous conditions, sont exonérés des droits de succession.

Assurance décès

Le capital versé aux bénéficiaires n’entre pas dans la succession et n’est donc pas soumis aux droits de succession. Mais cette exonération reste soumise à condition.

Si le décès intervient avant 70 ans et si la prime unique ou la cotisation versée l'année du décès est supérieure à 152 500 € (par bénéficiaire), la part de cotisation excédant ce montant sera soumise à l'imposition :

  • 20% pour la part entre 152 500 et 700 000 €
  • 31,25% au-delà.

Si le décès intervient après les 70 ans et si les cotisations versées après vos 70 ans sont supérieures à 30 500 € (tous bénéficiaires confondus), la part de cotisations supérieure à ce montant sera réintégrée dans votre succession.

On récapitule ?

Différences entre l'assurance-vie et l'assurance décès
  Assurance-vie Assurance décès
Nature du contrat Assurance
C'est un contrat par lequel vous versez des primes à un assureur pour qu'il reverse l'épargne acquise à vous-même ou à vos bénéficiaires en cas de décès.
Assurance
Vous payez des primes à un assureur qui s'engage à verser un capital à vos bénéficiaires si votre décès intervient avant l'âge limite de couverture prévu par votre contrat.
Somme versée au bénéficiaire La somme versée au bénéficiaire est le capital constitué. La somme versée au bénéficiaire est le capital prévu lors de la souscription du contrat.

 

Identité du bénéficiaire En cas de vie : le souscripteur.
En cas décès : les bénéficiaires désignés.
En cas de vie : pas de bénéficiaire.
En cas de décès : les bénéficiaires désignés sont forcément une autre personne, membre de votre famille ou non.
Fiscalité en cas de décès Les revenus tirés d'un contrat d'assurance-vie ont des régimes fiscaux différents, en fonction de la durée du contrat et de la période des versements.
Les primes versées avant les 70 ans2 de l'assuré et les produits sont exonérés de prélèvement à hauteur de 152 500 €. Si le capital décès est supérieur à 152 500 €, un prélèvement de 20% est effectué sur la fraction de ce capital jusqu'à 700 000 €, puis de 31,25% au-delà.
Pour des primes versées après 70 ans3, des droits de succession s'appliquent sur la fraction des primes supérieures à 30 500 € (tous bénéficiaires confondus).
Droits de succession
Le capital décès n'est pas imposable aux droits de succession.
Avant 70 ans si la prime unique ou les cotisations versées l'année du décès sont supérieures à 152 500 € par bénéficiaire, la part de cotisation excédant ce montant sera soumise à l'imposition : 
  • 20% pour la part entre 152 500 et 700 000 €
  • 31,25% au-delà. 
Si les cotisations versées après vos 70 ans sont supérieures à 30 500 € (tous bénéficiaires confondus), la part de cotisations supérieure à ce montant sera réintégrée dans votre succession.
Impôt sur le revenu
La part du capital décès qui excède 152 500 € est imposable à l'impôt sur le revenu, dans la limite du montant total de la dernière cotisation annuelle versée avant les 70 ans du souscripteur
Le taux d'imposition est de 20%.

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