Une obligation entrée en vigueur le 1^er janvier 2023 dont l’INPI est désigné opérateur par le gouvernement.

Depuis ce portail, les créateurs d’entreprise accèdent :

• aux différentes formalités de création d’entreprise
• à des tableaux de bords répertoriant les formalités effectuées ou en cours
• à une interface depuis laquelle les entrepreneurs peuvent transmettre leurs documents officiels
• à l’avancement en temps réel de leur dossier de création de société

L’assurance indispensable lors d’une création d’entreprise est l’assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro).

Elle couvre l’entrepreneur en cas de sinistres survenus dans le cadre professionnel et lors d’éventuelles fautes professionnelles pouvant causer des dommages à un tiers.

Ensuite, il est vivement conseillé de souscrire une assurance auto spécifique pour les véhicules à usage professionnel ou encore une assurance multirisque professionnelle.

D’autres assurances existent pour couvrir des domaines d’activité spécifiques comme l’assurance décennale (profession du bâtiment) ou l’assurance perte d’exploitation (domaine agricole).

Après la création de votre entreprise, il reste des formalités post-création. Vous pouvez demander votre Kbis (carte d’identité de votre société) directement en ligne ou encore réaliser une levée de fonds.

Les services publics et l’État encouragent la reprise d’entreprise grâce à de nombreuses aides d’accompagnement et financières :

• l’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) permet une exonération partielle des charges sociales sur une durée donnée
• l’ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) : une aide proposée par Pôle Emploi pour les demandeurs d’emploi
• Nacre (Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise) : un dispositif offrant un accompagnement de l’entrepreneur de ses débuts jusqu’aux 3 premières années
• Cape (Contrat d’appui au projet d’entreprise) : une aide matérielle et financière
• Solutions bancaires : prêts d’honneur, recherche d’investisseurs, prêts personnels, prêt de transmission, etc.

Les différentes aides à la création et reprise d’entreprise permettent de financer une entreprise sans apport. Par exemple, le dispositif de l’ARCE (Aide à la Reprise ou Création d’entreprise) offre un maintien des allocations chômages sous forme de capital versé en une ou plusieurs fois.

Selon la dernière enquête réalisée conjointement entre la Banque Populaire et la Fédération française de la Franchise en 2019, un franchisé gagnerait en moyenne 35 325 € ! Toutefois, cette 15^e édition de l’enquête annuelle de la franchise interroge des franchisés de tout horizon. Sachez qu’il existe de grandes disparités de salaire selon le secteur d’activité et le champ d’application de la franchise.

Nous vous conseillons de vous renseigner au sein même du secteur d’activité dans lequel vous souhaitez vous lancer. Les enseignes peuvent aussi vous partager les chiffres d’affaires réalisés par leur franchisé déjà en activité !

Pour connaître la rentabilité d’une franchise, vous pouvez consulter les comptes des enseignes franchiseurs grâce à leur numéro de RCS (numéro des franchisés de chaque réseau). Les informations sont disponibles sur les sites Societe.com ou Infogreffe.

Les risques de devenir franchisé sont de sous-estimer l’investissement de départ, miser sur la mauvaise enseigne et mal négocier le contrat de franchise. Des risques évitables si vous prenez le temps de bien préparer votre projet de franchise en amont !

Pour devenir franchisé sans apport, vous pouvez vous tourner vers des solutions de prêts bancaires. Néanmoins, la plupart des banques exigent un pourcentage d’apport personnel dans les projets d’ouverture d’une franchise.

Si vous souhaitez obtenir un prêt sans apport pour devenir franchisé, vous devez préparer un dossier solide avec un business plan viable.

Oui, il existe des aides pour les femmes entrepreneurs dont la GEF (Garantie Égalité Femmes) proposée par France Active. Des réseaux d’accompagnement sont aussi dédiés aux femmes qui souhaitent créer leur entreprise dans chaque région. 

L’AGEFIPH (Association Nationale de Gestion du Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) est une aide de l’État versée aux porteurs de projet en situation de handicap :

• 12 000 € pour les frais de déplacement
• 6 000 € pour lancer son entreprise
• Accompagnement pendant la création de l’entreprise
• Accompagnement par un organisme compétent (Prestation Handicap Projet)

Le NACRE (Nouvel Accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise) est l’aide à la création destinée aux personnes entre 18 et 25 ans. L’âge est porté à 29 ans pour les personnes handicapées. Ce dispositif offre un accompagnement durant 3 ans !

Le compte bancaire pour une microentreprise peut tout à fait être un simple compte bancaire personnel.

Mais en tant qu’auto-entrepreneur, la souscription d’une offre comme l’Eurocompte Professionnels donne accès à des avantages parfois incontournables pour une entreprise : autorisation de découvert plus importante, mise à disposition d’un terminal de paiement, etc.

De plus, lorsque votre activité secondaire devient votre activité principale, nous vous conseillons vivement, pour accompagner l’essor de votre microentreprise, de choisir une offre adaptée. En effet, vous aurez assez rapidement besoin de services dédiés aux professionnels.

Pour s’assurer de l’ouverture d’un compte bancaire dimensionné à votre activité et aux besoins de votre entreprise, prenez contact avec un conseiller.