Concert d'Astrée, Maitrise de Reims, Château de Villers-Cotterêts...

Paul Rondin - Directeur - Cité internationale de la langue française : « Bonjour et bienvenue à la cité internationale de la langue française. Vous voyez juste derrière moi un panneau d'une gare qui vous emmène dans le voyage de la langue française. C'est un voyage magnifique. Venez avec moi. »

LA HAUTS

Voyage en francophonie

Après 4 ans de travaux la Cité internationale de la langue française ouvre ses portes à Villers-Cotterêts

Paul Rondin : « Vous voyez assez vite qu'il y a des dispositifs un peu partout avec lesquels on peut jouer. Parce qu'en plus d'un voyage, c'est une attraction. Alors j'exagère un peu en disant que c'est une fête foraine des mots, mais c'est pas loin. Le français se lit, s'écoute, se voit se saisit, se manipule sur les objets numériques. Et ici derrière moi, c'est comment, grâce à une discussion avec une intelligence artificielle, cette dernière va vous proposer un livre qui vous ressemble. »

- « Faites votre choix par un geste de la main. S'évader. Cette lecture va surement vous plaire ».

- « Là, il m'a proposé Guillaume Apollinaire, Alcools, c'est un livre que je n'ai pas rouvert depuis longtemps. Et ça, ça fait redécouvrir des choses, ou découvrir des nouvelles choses. Je trouve que c'est une chouette approche de la lecture par les sentiments. »

Paul Rondin : « Ici, vous voyez, c'est l'écran des mots migrateurs en français, Galanterie, eh bien, vous voyez que dans toutes ces langues, le mot a migré en portugais, galantaria en suédois galanteri et on voit qu'une langue, elle va ensemencer, qu'elle se déplace sans arrêt, et la salle suivante, c'est le contraire. C'est à dire comment le français a adopté des mots, des expressions, des transformations de tous les continents et ceci depuis des siècles et des siècles. Eh bien, voilà. Vous avez trouvé François I^er, qui est à l'origine de toute cette histoire, finalement, qui ici, dans ce château en 1539, a signé cette fameuse ordonnance de Villers-Cotterêts, qui fait du français la langue du royaume et pour donner une langue d'égalité. C'est très précurseur, en fait, ce que fait François I^er. Il dit il faut que tous les habitants du royaume puissent être jugés et administrés dans une même langue. »

« On découvre plein de choses sur la langue française. Nous on a deux petits fils, et moi je suis tentée pour amener mon petit fils de 10 ans ici pour qu'il découvre. Et comme il y a beaucoup de jeux, c'est ludique, etc. Il apprendrait bien de choses, non, c'est une réussite. Franchement, on apprend énormément de choses. »

La Cité internationale de la langue française propose aussi une programmation culturelle riche et variée accessible à tous.

La Fondation Crédit Mutuel Nord Europe est mécène La Cité internationale de la langue française

Emmanuelle Haïm - Cheffe d'orchestre - Directrice du Concert d'Astrée : « Donc ça leur donne si vous voulez une porte d'accès à la musique qui moi me semble fondamentale, parce que d'abord, on sait jamais le talent qu'un enfant peut avoir. »

La-Hauts

Collège baroque

Le Concert d'Astrée est installé en résidence au collège Miriam Makeba de Lille

Emmanuelle Haïm : « Le Concert d'Astrée qui a 20 ans cette année, est un orchestre sur instruments historiques. Donc nous jouons du répertoire baroque.

Alors nous vous a préparé quelques extraits. Donc on a préparé l'ouverture et vous savez, dans cet opéra, c'est évidemment l'histoire de cette femme qui est très malheureuse, elle est aussi très malheureuse en amour. Mais il y a aussi des... des... en fait des magiciens aussi des sorciers et des gens qui interviennent et qui vont causer finalement son destin très malheureux. »

Camille Tristram - Professeure d'éducation musicale : « Quand on les voit chanter quand il avec plaisir quelque chose qui au départ les a un petit peu rebutés ça, ça fait plaisir justement. Ca fait du bien de les voir comme ça, de voir qu'ils peuvent aussi être curieux et s'ouvrir à des nouvelles choses, en fait. »

Emmanuelle Haïm : « De toucher de près à la musique, pour certains, ça peut faire naître des vocations. Et pour nous, musiciens, on n'a pas le souhait ou le désir de rester dans une espèce de bulle. Nous, avec notre musique, voilà dans un dans un monde idéal et qui serait complètement déconnecté de la réalité. »

Adama - Élève de 4^ème : « En art plastique déjà, j'ai pu les dessiner une première fois en sixième et là j'ai pu les revoir, enfin. Je trouve qu'on a beaucoup de chances d'avoir un orchestre qui vient s'entraîner dans notre, dans notre auditorium. »

Camille Tristram : « C'est vraiment, c'est vraiment une belle journée et une belle rencontre, je pense, entre les enfants et les artistes. Et ça, ça va les marquer, je pense. »

Emmanuelle Haïm : « On voit que si l'accès à l'enseignement musical était beaucoup, beaucoup plus important en France, ce qui serait merveilleux, à vrai dire, beaucoup plus facile et beaucoup plus développé. Mais tous ces enfants là pratiqueraient la musique, sans aucun doute. Quoi. »

Le Crédit Mutuel Nord Europe est mécène du Concert d'Astrée

Pierre Laurent (Architecte - Les Nouveaux Voisins) : « Salut, on est les « Nouveaux Voisins » et on vous invite à venir découvrir notre œuvre « Canopée » sur le mont de Boëschepe. »

La Hauts

Quand l'art rencontre la nature

En Flandre, la 1^ère édition du Festival Artpenteurs mêlepatromoine végétal et art contemporain

Nicolas Grun (Architecte - Les Nouveaux Voisins) : « Qu'est ce que vous en dites ? Quelqu'un donne son avis ? Il y a un artiste là ? »

- « Moi ça me paraît pas mal. »

Nicolas Grun : « C'est bien  OK ? »

Nicolas Grun : « On va construire sur un bunker, un ancien bunker de la guerre, construit par les allemands en 1942. On va construire une installation artistique. »

- « Sur ce qu'on a vu, ça fait l'unanimité directe. »

- « c'est top ! »

- « C'est canon. »

- « On est sur un message de paix, canopée, etc. »

César Storet (Vice-président à la culture - Cœur de Flandre Agglo) : « Festival arpenteur ce sont 10 œuvres monumentales qui seront disséminées sur notre territoire de cœur de Flandre, 10 œuvres où la nature fusionne avec l'art. Nous avons lancé un appel à projet auprès des artistes du monde entier. Nous avons eu la chance de récolter 122 candidatures avec cette volonté d'apporter de la culture accessible à tous, gratuitement au cœur de nos sentiers, de nos magnifiques paysages. On va éduquer, sensibiliser les visiteurs à la fragilité de la biodiversité et des territoires. »

Pierre Laurent : On a vu rien qu'à la lecture de l'appel d'offres qu'il y avait une vraie volonté d'agir sur le territoire, vraiment à l'échelle large, puisqu'il y a 10 installations qui vont créer un parcours. Et on sent qu'on n'est pas sur une sorte d'alibi culturel. On est vraiment sur un travail, un travail de fond sur le territoire. Et là, nous aussi, en tant qu'architectes, ça correspond à nos valeurs. »

Nicolas Grun : « L'idée, c'est de faire trois marches, là, là là. »

Pierre Laurent : On a pris possession du bunker allemand et on est venu le phagocyter avec notre installation, en créant une sorte d'arbre ou en tout cas une ersatz d'arbre un peu fantasmé qui s'inspire des arbres de Banyan, les figuiers de Banyan qui sont des arbres qui font des rejets avec des racines, dès qu'elles touche le sol, elles se retransforment en tronc. C'est vraiment une œuvre in situ. Elle est faite et dessinée pour cet endroit-là, pour ce bunker là, à sa juste dimension on va dire. Et, cette œuvre-là, vous la verrez ici, vous ne la verrez jamais ailleurs. Il y a vraiment cette envie de créer un dialogue réciproque entre entre l'œuvre et son territoire. »

- « Les vaches elles viennent nous voir, ça pourrait faire une belle photo à travers la structure. »

Découvrez le Festival Artpenteurs du 1^er juin au 29 septembre.

La Fondation Crédit Mutuel Nord Europe est mécène du Festival Artpenteurs.