Sillon d’avenir

Nicolas et Yohann, maraîchers bio près de Pornic

Situés près de Pornic, en Loire Atlantique, Nicolas et Yohann ont repris une exploitation maraîchère sur laquelle ils cultivent plus de 50 variétés de légumes différents à l’année.

Transcription de la vidéo

Introduction

Bonjour à tous ! Aujourd’hui nous allons à la rencontre de Nicolas et Yohann près de Pornic, où ils ont récemment repris une exploitation de maraîchage en bio. Ils cultivent sur 16 ha plus de 50 sortes de légumes différents à l’année. Allons à leur rencontre pour qu’ils nous en disent un peu plus !

Yohann, tu es ami avec Nicolas depuis le lycée, dans quel contexte scolaire vous êtes-vous rencontrés ?

Tout simplement, on s’est rencontrés à la maison familiale de Machecoul en BEP. Et puis par la suite, lui a trouvé du travail et moi, j’étais encore en études. On a continué à garder contact, en fait.

Tu as travaillé douze ans chez M. Dureau et Nicolas pendant un an, comment vous êtes-vous retrouvés et comment êtes-vous devenus complémentaires sur ce projet ?

Lui était chef de cultures où il était et moi, par ici, je faisais également la culture, de la comptabilité, de l’administratif et du commerce. On a trouvé tout de suite le compromis.

Nicolas, vous avez repris l’exploitation de M. Dureau avec Yohann, qu’avez-vous apporté au projet initial ?

Disons que c’est une exploitation qui travaille beaucoup en clientèle directe, donc exige une diversité de cultures et de produits. L’exploitation était environ sur 60 cultures différentes et nous, on a optimisé ce système là. En essayant d’augmenter un petit peu chaque production pour répondre à la hausse de la clientèle.

Par rapport à la vente directe, qu’est-ce que ça vous a apporté ?

La vente directe a augmenté d’environ 25% sur l’année passée.

Comment la cession avec M. Dureau a t-elle abouti à la reprise de l’exploitation par tous les deux ?

J’ai simplement acquis douze ans d’expérience à travailler pour lui. Puis M. Dureau est parti à la retraite dès l’année dernière. Donc on a repris en janvier 2017. Pour financer notre projet, nous sommes allés voir une banque concurrente à celle de M. Dureau. C’était le Crédit Mutuel. Il y a beaucoup de réactivité. Quand vous avez un problème, vous avez une réponse sans attendre 24h.

Claudine, tu as été la conseillère de Yohann et Nicolas, comment s’est déroulée la cession ?

Une transmission dans les meilleures conditions. On était en présence de deux jeunes qui avaient l’envie de s’installer ensemble, qui se connaissaient très bien, ils étaient présents sur la structure. Douze ans avant pour Yohann et puis un an avant pour Nicolas.

Ils sont montés en puissance sur la dernière année et le jour de la cession, ils étaient opérationnels. Ce sont les meilleures conditions qu’on puisse souhaiter pour des jeunes agriculteurs qui veulent s’installer.