Créateurs d’entreprise : BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale dévoilent les résultats d’une étude inédite conduite avec L’ObSoCo

Publié le 09/02/2024

Temps de lecture : 6mn

Crédit Mutuel Alliance Fédérale

Partenaires historiques des entrepreneurs, BGE - réseau d’accompagnement à la création d’entreprises – et Crédit Mutuel Alliance Fédérale, réalisent une étude inédite avec L’ObSoCo (L’Observatoire Société et Consommation) poursuivant deux objectifs : d’une part présenter et illustrer la réalité entrepreneuriale et ses mutations et d’autre part, initier une démarche inédite de segmentation et de définition de familles d’entrepreneurs. Menée auprès d’un échantillon de près de 6000 entrepreneurs accompagnés par BGE, les deux organisations ont cherché, à travers cette enquête de très grande ampleur, à mieux comprendre les parcours entrepreneuriaux - qu’ils se concrétisent ou non par une immatriculation - et savoir les accompagner, leur apporter les bonnes ressources et services au bon moment. Avec un leitmotiv commun : faire de l’entrepreneuriat une voie de réussite individuelle qui contribue également à construire une société plus juste et inclusive.

« L’entrepreneuriat peut permettre à chacun de se réaliser pleinement et être une voie de réussite personnelle autant que collective : création d’emploi, développement local, dynamiques collectives et attractivité des territoires… Autant de solutions complémentaires ou alternatives à une économie mondialisée et de briques pour poursuivre une véritable réflexion sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale des TPE. Nous sommes fiers d’avoir pu mener cette enquête grâce au soutien de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, banque de plus d’un entrepreneur sur trois en France. Une étude inédite qui révèle que les données sociologiques ne suffisent pas pour caractériser des trajectoires entrepreneuriales. Si ces données influent sur la réalisation des projets, elles ne sont pas déterminantes dans les réussites entrepreneuriales » déclare Philippe Lamblin, président de BGE.

« Les créateurs d’aujourd’hui feront le monde de demain. On ne s’improvise pas entrepreneur, on le devient et être accompagné sur ce chemin par un professionnel est le meilleur gage de réussite. Banque de l’entrepreneuriat, nous nous engageons à toujours aller plus loin pour répondre aux attentes de toutes les entrepreneuses et entrepreneurs. » explique Daniel Baal, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale.

Portrait-robot des créateurs d’entreprise

A l’issue du programme au sein de BGE, 1 entrepreneur sur 3 passe à l’acte et s’immatricule (32 %). La recherche d’indépendance est la motivation principale du projet de création pour 37 % des répondants, avant le souhait d’être utile (21 %) et d’augmenter ses revenus, créer son emploi (14 %).

Le genre, le diplôme, le niveau de vie, le secteur d’activité influent sur le taux d’immatriculation. L’étude soulève que les femmes s’immatriculent plus que les hommes (33 % contre 25 %). La part des porteurs de projet ayant créé une entreprise varie en fonction du niveau de diplôme : 41 % de ceux qui passent à l’acte ont un niveau bac + 4 (contre 28 % avec un niveau CAP). Plus de la moitié des immatriculations sont dans le secteur du BTP (53 %), vient ensuite la logistique et les transports (41 %), la santé (40 %) loin devant les activités liées à la transition écologique (20 %).

A l’entrée du programme, les créateurs ont des revenus précaires (44 % sous le seuil de pauvreté) et sont souvent inactifs et demandeurs d’emploi (78 %). Pourtant, s’il s’avère que les personnes les plus précaires s’immatriculent moins que les personnes dont le niveau de vie est relativement aisé. En effet, 46 % des porteurs de projets qui s’engagent ont un revenu mensuel compris entre 2 000 et 2 500 euros.

L’un des principaux enseignements de l’étude est que la propension à concrétiser le projet varie selon le sociotype de la personne. En revanche, l’âge n’influe que très marginalement sur cette donnée.

44 % des créateurs d’entreprise satisfaits de leur chiffre d’affaires

Si l’on observe la réalité économique des entrepreneurs ayant répondu à l’enquête, après 3 ans d’activité leur chiffre d’affaires moyen (tous statuts confondus) s’élève à 55 754 € et à près de 75 000 € après plus de 4 ans d’exercice. L’étude précise que 42 % des créateurs ont vu leur chiffre d’affaires croître de manière régulière depuis l’immatriculation et 60 % anticipent une progression à la hausse.

Quant à leur perception, 44 % déclarent que le chiffre d’affaires est à la hauteur ou supérieur à leurs attentes au moment de la création de leur entreprise. Les facteurs identifiés comme influents leur perception d’un chiffre d’affaires à la hauteur de leurs espérances sont principalement l’expérience dans le secteur d’activité et le choix du secteur. Ainsi, une expérience de plus de 2 ans dans le secteur facilite le succès perçu des projets (33 % seulement des personnes ayant une expérience de moins de 2 ans dans le secteur déclarent avoir atteint un CA à la hauteur ou supérieur à leurs attentes, contre 46 à 56 % pour ceux ayant de 3 à 20 ans d’expérience dans le secteur).

En revanche, ce ressenti de la réussite se répartit de façon égalitaire en fonction de la situation professionnelle de départ (actif occupé / chômeur), la CSP, le niveau de revenus ou encore le statut de l’entreprise (entreprise individuelle ou société).

Quel que soit le chiffre d’affaires réalisé, l’entrepreneuriat est perçu comme une bonne expérience par 96 % des répondants, qui le referaient pour 83 % d’entre eux. Six entrepreneurs sur dix ont trouvé finalement plutôt simple de créer leur entreprise. En comparaison, faire perdurer son activité est jugé bien plus complexe (à 63 %). Les deux difficultés majeures rencontrées : attirer et fidéliser les clients et faire face à la conjoncture.

L’entrepreneuriat, une histoire de (7) famille(s) !

Sont ressortis de cette enquête les mêmes chiffres de passage à l’acte constatés par BGE depuis 40 ans quel que soit le profil de la personne : 3 porteurs de projet sur 10 s’immatriculent à l’issue d’un parcours d’accompagnement, quand 7 finissent par renoncer.

Dans les 7 familles identifiées, on distingue 3 familles parmi les non-créateurs (68 %) et 4 familles parmi les 32 % de créateurs.

Parce que les données socio-économiques ne sont pas suffisantes pour raconter la trajectoire des entrepreneurs, cette étude a pour objectif d’aller au-delà, en s’intéressant aux profils psychologiques des personnes, à leurs motivations et à leur perception de leurs chances de réussir. Pour illustrer nos propos, nous avons mis en lumière les statistiques à travers un visuel.

Méthodologie de l’étude

Cible : L’enquête a été réalisée entre le 23 janvier et 27 février 2023 auprès d’une cible de 120 000 entrepreneurs accompagnés par BGE entre 2018 et 2022 et ayant créé ou non leur activité. Il est à noter que BGE porte une mission d’intérêt général et accueille tout type de public candidat à l’entrepreneuriat dont près de 50 % se trouve dans des situations économiques complexes.

Echantillon total de 5990 personnes représentatif des participants aux programmes BGE d’appui aux entrepreneurs entre 2018 et 2022 – dont 5265 qui ont répondu à l’intégralité du questionnaire.

Deux cibles interrogées : les personnes qui se sont immatriculées à l’issue de leur participation aux programmes BGE (les « créateurs ») et celles qui ne l’ont pas fait (les « non-créateurs »), avec un tronc commun puis deux trajectoires d’interrogation différentes dans le questionnaire.

Redressement de l’échantillon sur les variables suivantes : âge, genre, région de résidence, niveau de diplôme, situation professionnelle, année de participation aux programmes BGE, création d’entreprise à l’issue du passage chez BGE et statut de l’entreprise créée.

A propos de BGE : www.bge.asso.fr

Créé en 1979, BGE est un réseau associatif national d’aide à la création d’entreprises depuis l’émergence de l’idée jusqu’au développement de l’entreprise.

Booster et Garant de l'entrepreneuriat, BGE transfère les savoir-faire et savoir-être entrepreneuriaux. Depuis sa création, BGE a accompagné la création et la reprise de plus de 450 000 entreprises.

Avec un fort ancrage territorial, le réseau BGE compte aujourd’hui 549 lieux d’accueil déployés sur l’ensemble du territoire français, y compris l’Outre-Mer, qu’animent 1350 conseillers-formateurs salariés.

Contact presse : Anne-Gaëlle Perrot – perrot@bge.asso.fr – 07 89 98 49 93

 

À propos de la Confédération Nationale du Crédit Mutuel : www.creditmutuel.com

La Confédération Nationale du Crédit Mutuel est l’organe central du réseau Crédit Mutuel. Encadrées par le Code monétaire et financier, ses missions principales sont la représentation, la supervision, le contrôle et la protection de la marque. Les 19 fédérations du groupe y adhèrent (18 fédérations régionales et une fédération à vocation nationale, le Crédit Mutuel Agricole et Rural). Ses collaborateurs exercent leurs expertises au service de l’ensemble des entités du Crédit Mutuel. Ce cadre permet d’assurer un développement optimal de l’ensemble des groupes régionaux, dans le respect de leur autonomie.

 

À propos de Crédit Mutuel Alliance Fédérale

Bancassureur de premier plan en France avec 77 000 collaborateurs au service de près de 31 millions de clients, Crédit Mutuel Alliance Fédérale propose une offre multiservice à une clientèle de particuliers, de professionnels de proximité et entreprises de toutes tailles, via près de 4 300 points de vente.

Crédit Mutuel Alliance Fédérale regroupe les caisses de Crédit Mutuel des fédérations Centre Est Europe (Strasbourg), Sud-Est (Lyon), Ile-de-France (Paris), Savoie-Mont Blanc (Annecy), Midi-Atlantique (Toulouse), Loire-Atlantique et Centre Ouest (Nantes), Centre (Orléans), Normandie (Caen), Dauphiné-Vivarais (Valence), Méditerranéen (Marseille), Anjou (Angers), Massif Central (Clermont Ferrand), Antilles-Guyane (Fort-de-France) et Nord Europe (Lille).

Crédit Mutuel Alliance Fédérale regroupe également la Caisse Fédérale de Crédit Mutuel, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) et l’ensemble de ses filiales, notamment le CIC, Euro-Information, les Assurances du Crédit Mutuel (ACM), TARGOBANK en Allemagne, Cofidis, Beobank en Belgique, la Banque Européenne du Crédit Mutuel (BECM), la Banque Transatlantique, Banque de Luxembourg et Homiris.

Plus d’informations sur creditmutuelalliancefederale.fr

 

À propos de L’ObSoCo

Nous sommes dans une période de transformation profonde de la société, de l’économie et du commerce. Aspiration des individus à vivre et consommer « autrement », fragmentation croissante de l’espace public et des marchés, défiance généralisée à l’égard des entreprises et des institutions, défi de la contrainte écologique, disruptions technologiques, tensions durables sur le pouvoir d’achat des ménages… le système de développement capitaliste est en mutation. Dans son sillage, ce sont les modèles économiques d’entreprise et l’organisation des activités visant la satisfaction des attentes des citoyens et consommateurs qui sont en cours de redéfinition vers de nouvelles formes de création de valeur. Ce contexte exige de se doter de nouveaux concepts et se forger de nouvelles grilles de lecture, permettant d’appréhender la nouveauté et d’accompagner les acteurs économiques dans leurs stratégies d’adaptation. Cette vision fonde la vocation de L’ObSoCo.

Contacts : Guénaëlle Gault : g.gault@lobsoco.com et Boris Descarrega : b.descarrega@lobsoco.com

www.lobsoco.com